Filière Bois
France Relance promet 100 millions de plus à la Filière Bois
Dans le cadre du plan France relance, le Gouvernement va redéployer 100 millions d’euros supplémentaires pour abonder les différents dispositifs de soutien à la Filière Forêt et Bois. Ils s’ajoutent
donc aux 200 millions d’euros déjà consacrés à la relance de la filière : 150 millions d’euros jusqu’à
présent pour le renouvellement forestier en amont et 50 millions d’euros pour
la modernisation des industries de transformation du bois en aval.

crédit photo : Cmp Bois / Emmanuel Bourdillat
Des Assises de la Forêt et du Bois à la rentrée
Enfin, pour assurer l’avenir à long terme de cette filière d’importance nationale et si particulière
pour notre société, le Premier ministre a demandé aux ministres Julien Denormandie,
Agnès Pannier-Runacher et Bérangère Abba d’organiser dès la rentrée des Assises de la forêt et du
bois. Elles seront un espace de dialogue, décliné dans les territoires, en cohésion entre les acteurs amont
et aval, mais aussi les experts, les associations pour nourrir la vision la plus large possible de la forêt
française et de la filière bois de demain. Elles permettront de partager les enjeux du patrimoine forestier
que nous avons en commun, pour que nous puissions collectivement faire prospérer cette richesse.
La Filière Bois doit aujourd’hui relever plusieurs défis.
En amont, la forêt française fait face aux changements
climatiques et doit augmenter sa résilience. Il s’agit d’une nécessité pour qu’elle continue à produire du
bois de qualité, tout en préservant la biodiversité et en stockant plus de carbone. En aval, les scieries
de l’hexagone subissent depuis plusieurs mois des tensions d’approvisionnement, en raison notamment
de l’augmentation de la consommation mondiale de bois (+10% depuis un an), et des restrictions aux
exportations décidées par certains pays. Ces dynamiques ne sont pas sans risques pour la filière : elles
peuvent entrainer des hausses de coûts, des augmentations de délais voire des pénuries en bois brut.
La capacité de nos industries à être présentes sur le marché du bois de construction en plein essor est
une question de souveraineté.
Pour résorber ces tensions d’approvisionnement, le Gouvernement français a saisi la Commission
européenne en lui demandant de prendre des mesures de sauvegarde au titre de la compétence commerciale
et éviter ainsi l’emploi sous-optimal des ressources forestières européennes. Le Premier ministre a aussi
demandé à l’Office national des forêts de développer au maximum les contrats d’approvisionnement avec
les scieries françaises pour éviter que la production de bois des forêts domaniales ne soit vendue aux
enchères, s’exposant ainsi à l’action de traders qui exportent hors d’Europe.
(18/08/2021)