Une loi d'avenir favorable au bois
Le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt présenté en conseil des ministres le 13 novembre 2013 reconnaît la nécessité de mettre en oeuvre une politique nationale forestière et industrielle. France Bois Forêt comme FBIE, les organisations professionnelles représentant l'amont et l'aval de la filière, se sont bien entendu félicitées de ce constat.

crédit photo : Cmp Bois / Emmanuel Bourdillat - Luc Charmasson et Laurent Denormandie avec Stéphane Le Foll au Salon de l'Agriculture
Une nouvelle politique globale pour la forêt et le bois
"La filière Forêt-Bois stocke 23% des émissions de CO2 du pays et pour la première fois, un projet de loi reconnaît l’intérêt général du stockage du carbone dans la forêt et les produits du bois", a déclaré Laurent Denormandie, président de France Bois Forêt. Luc Charmasson, président de France Bois Industries Entreprises a ajouté : "Ce projet propose une nouvelle politique forestière plus globale dont la mise en oeuvre ira jusqu’à la compétitivité des entreprises. Cette vision est importante pour notre économie qui est circulaire : du bois à la forêt ! Ainsi les importantes possibilités qu’offre le bois en matière de construction, d’aménagement de la ville durable ou dans les travaux de réhabilitation sont reconnues comme éléments moteurs de la croissance verte".
La récolte doit progresser de 25% à très court terme
La loi de finances pour 2014 doit permettre de concrétiser ces déclarations de bonnes intentions en dotantle Fonds Stratégique de la forêt et du bois afin de pourvoir mobiliser et valoriser la ressource en bois française. Le besoin en récolte à très court terme est estimé à 10 millions de m3, soit +25% par rapport aux 40 millions de m3 de la récolte actuelle. La filière estime entre 100 et 150 millions d’euros par an les besoins pour réaliser les investissements nécessaires à la mobilisation du bois et au renouvellement des peuplements. "Nous demandons que ce Fonds soit abondé avec des financements en lien avec les services environnementaux fournis par la forêt et le bois : une partie de la rémunération des quotas carbone ou de la contribution climat-énergie seraient légitimes." insiste Luc Charmasson.
(21/11/2013)