L'exemplaire lycée maritime Florence Arthaud de Saint-Malo
Depuis le 1er septembre 2015, les 206 élèves du lycée maritime Florence Arthaud de Saint-Malo sont installés dans des nouveaux locaux, inaugurés en grande pompe par la ministre de l'écologie, Ségolène Royal. Pour réaliser ces bâtiments exemplaires à énergie positive, la région Bretagne a choisi une structure en CLT et poteaux-poutres, isolée par de la ouate de cellulose et de la fibre de bois, des planchers bois et des bardages en châtaignier.
crédit photo : Région Bretagne
6050 mètres carrés de bâtiments bois
Confié au cabinet d’architectes rennais Liard et Tanguy, qui a notamment réalisé le lycée agricole de Saint-Aubin du Cormier, le nouvel équipement, dont les travaux ont débuté en juin 2013, dispose d'une capacité d'accueil de 300 élèves en formation initiale, dont 100 internes. L'établissement permettra également de proposer 50 000 heures de stage en formation continue, équivalent à 200 stagiaires par an. Le bâtiment, adapté aux évolutions pédagogiques, permet au lycée de renforcer son offre de
formation et d'accueillir plus d'élèves dans 37 salles de classes et de travaux pratiques. Un total de 6050 mètres carrés pour un budget de 25 millions d'euros.
Côté matériaux, le bois, du châtaigner
et du sapin du nord, prédomine
Plancher, murs en CLT, bardage, cloison murale en bois et Ecopeg (isolant produit en France à base de bouteilles en plastique recyclées) constituent l'essentiel de la structure. Et, toujours en réponse aux
critères d’éco-construction portés par
la Région, les isolants utilisés sont
notamment la ouate de cellulose
-produite à Morlaix- et la laine de
bois. Le revêtement des sols est en
caoutchouc. Outre une conception répondant au plus près aux besoins en termes d'apprentissage, la qualité
environnementale, les économies d’énergie et la santé des usagers sont les maîtres-mots qui guident les constructions pilotées par la Région Bretagne. Et le lycée maritime de Saint-Malo va même au-delà des exigences qu'elle s'est habituellement fixées en répondant aux normes que
devrait imposer la RT 2020 (réglementation thermique). Les 1 000 m² de panneaux ou cellules photovoltaïques installés sur la verrière de l'atrium et la toiture de l'externat produisent l'énergie nécessaire à la consommation de l'établissement (30 kWhep/m²/an), et même davantage : le surplus
sera revendu et réinjecté dans le réseau public.
(14/09/2015)