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Améliorer la réaction du bois au feu


Le bois est un composant performant à bien des égards pour le secteur du bâtiment et il est essentiel qu'il résiste aux agents biologiques, aux attaques climatiques et au feu. C’est dans ce domaine qu’intervient S&C Construction, spécialisée dans la protection du bois, et qui propose les produits Axil et Xilix RF permettant de retarder la flamme et favorisant aussi la formation d’une structure charbonnée à la surface du matériau.


S&C Construction protection feu bois Sarpap
Les produits S&C Construction permettent de protéger le bois et de le décorer au cours d’une même opération, avant ou après sa mise en oeuvre.
crédit photo : S&C Construction

Utiliser le comportement du bois au feu.

La composition du bois est bien connue. Elle varie selon les essences mais les mêmes molécules se retrouvent en proportions variables. Le composant principal est la cellulose (de 30 à 55%), suivi par la lignine (de 20 à 35%), puis par l’hémicellulose (de 20 à 30%), complétées par diverses molécules organiques (de 6 à 12%). Ces différents éléments combinés font du bois un combustible. Mis en présence d’une source de chaleur élevée, il peut s’enflammer. La chaleur fournie produit de l’énergie qui entraîne la rupture des liaisons chimiques du matériau. Des produits volatils apparaissent alors, jouant le rôle de comburant. Ces produits volatils réagissent avec l’oxygène de l’air, libérant ainsi de la chaleur qui provoque et entretient la combustion. A 100°C, l’énergie produite par la combustion évapore l’eau contenue dans le bois et provoque des fumées. Avec l’augmentation de la température, les éléments constitutifs se décomposent en gaz et en fines gouttelettes de goudrons. À 240°C, les flammes apparaissent, résultat de la combustion des gaz produits en présence de l’oxygène de l’air. Les résidus carbonés s’oxydent eux aussi pour devenir des braises. C’est la combustion complète à des températures qui avoisinent les 500°C. Parfait dans une chaudière mais redoutable pour un bâtiment.

Améliorer sa résistance à la chaleur et aux flammes.

Pour éviter d’arriver à ce dernier stade ou du moins ralentir fortement son avènement, il est possible d’agir à quatre niveaux en augmentant la résistance à l’ignition, en réduisant la propagation de la flamme, en modifiant le régime de flamme et en abaissant le flux de chaleur émis lors de la combustion. Les mécanismes mis en oeuvre sont physiques ou chimiques. La première stratégie pour les retardeurs de feu consiste à avoir une action refroidissante pour éviter la formation de la flamme. Dans cet esprit, certains procédés dégagent aussi des gaz inertes qui diluent les gaz inflammables et limitent la combustion. À ce stade de démarrage, il s’agit d’un réel frein à la propagation. Mais une fois la flamme installée, il est encore possible d’agir sur l’évolution de la combustion du bois. Il s’agit alors de provoquer la formation d’une couche protectrice charbonnée solide, qui isole en partie le matériau de la flamme et de l’oxygène de l’air. Le transfert de chaleur est alors limité, ralentissant le régime de combustion et permettant de gagner un temps précieux pour la lutte contre l’incendie. Le phénomène porte le nom d’intumescence.
(03/04/2017)

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